Dans certaines régions désertiques de l'Inde, telles que le Gujarat, aller puiser l'eau de la rivière, du puits ou d'une autre source peut occuper 3 ou 4 heures de la journée d'une femme indienne, ce qui les prive de l'opportunité de recevoir une éducation, d'avoir une source de revenus ou d'entreprendre d'autres activités productives.
Dans le village de Denganmal, au Maharashtra, certains hommes deviennent polygames… Leur deuxième ou troisième épouse ayant pour unique devoir conjugal d'aller chercher de l'eau pour la famille. Souvent veuves ou mère célibataires, ces femmes sont appelées les "épouses de l'eau", un statut qui leur donne une respectabilité dans une Inde rurale très conservatrice.
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infofe2d@gmail.com (mardi, 30 janvier 2018 12:02)
Franchement, en quoi réside la respectabilité de ces "épouses de l'eau" ? C'est plutôt une manière subtile d'exploiter ces femmes aux rôles fixes. À quoi serviront-elles quand elles ne seront plus utiles ? Encore les méandres de la "compréhension" des droits de l'homme. ...